Pour tout comprendre sur les combats contre le M23-Rwanda

Pour tout comprendre sur les combats contre le M23-Rwanda, il faut répondre à la question de savoir : Pourquoi les sokhoï bombardent souvent [les positions de l’ennemi] mais l’ennemi finit par avancer et occuper des nouvelles entités

Selon Patrick Ricky Paluku , défenseur des droits humains et coordonnateur provincial de la Véranda Mutsanga au Nord-Kivu écrit dans sa dernière livraison que « si les autorités ne nous écoutent pas, nous allons organiser des manifestations populaires et journées ville morte pour faire faire valoir nos droits »

Réclamer la Paix et la sécurité, c’est un droit inaliénable

Éxaminant la vidéo d’un soldat FARDC au front dénonçant aussi ce qui bloque les opérations militaires contre le M23-Rwanda, il y a lieu de donner un peu de raison au militaire qui a pris le risque de témoigner en vidéo sur les fausses informations données à Fatshi par les autorités du Nord-Kivu et que Kinshasa doit agir en toute urgence en relevant le gouverneur militaire Chirimwami et tout le commandement militaire au Nord-Kivu qui se concentrent sur des questions administratives et financières pourtant leur mission première, c’est faire la guerre à l’ennemi pour ramener la paix au Nord-Kivu et en Ituri.

la population sur la route SAKE

Cela, pour des fins économiques car la guerre de l’est, est un business pour plusieurs autorités politiques et militaires au Pays.

On nous dit que 38.000.000$ sont donnés aux autorités du Nord-Kivu et de l’ituri chaque mois comme fonts de guerre mais lorsqu’on examine la situation et impact sur terrain, pas d’évolution ni opérations offensives menées.

D’où, il y a lieu de conclure que l’argent est distribué entre une chaîne monstre de Kinshasa jusqu’en Ituri en passant par le Nord-Kivu.

Les autorités militaires de l’État de siège se contentent de faire des discours dans leurs cabinets climatisés de travail et provoquer des polémiques médiatiques que mettre en place des mécanismes de renforcer la logistique et conditions des militaires et Wazalendo sur les lignes de fronts pour organiser des attaques contre les positions de l’ennemi mais hélas.

Deux ans après, on n’assiste toujours à l’offensive des FARDC au nom du cessez-le-feu mais l’ennemi seulement qui est autorisé d’attaquer.

Conséquences : l’ennemi occupe presque tout le territoire de Rutshuru et progresse dans le territoire de Masisi vers les axes : Shasha, Karuba et tient à réoccuper le site minier de RUBAYA et couper Goma du reste de Masisi à partir de la cité de Sake ciblée aussi.

Si rien n’est fait en urgence pour attaquer aussi les positions de l’ennemi dans les Nyiragongo, Rutshuru et Masisi, on va se réveiller Goma tombée.

Ça sera une honte nationale car les Wazalendo sont suffisamment mobilisés depuis toujours mais manquent de tout même à manger.

*Pour qui sont gardées les armes et munitions en grande quantité dans les dépôts à Goma et partout au Pays ?*

Sommes-nous un peuple qui mérite humiliation pour toujours ?

Méritons-nous ce que nous subissons aujourd’hui comme Grande Nation avec un peuple engagé pour défendre sa Patrie mais non équipée ?

Raison ou pas, les autorités en savent quelque chose mais l’histoire ne pardonnera pas nos autorités.

Fasse à cette léthargie avec laquelle les autorités du Pays gèrent les massacres de Beni, Ituri, Rutshuru, Masisi et Nyiragongo depuis des décennies, il y a lieu de conclure que le Peuple congolais est abandonné à son triste. Ils reviendront toujours les élections avec des nouvelles promesses et distribuer l’argent pour acheter les voix pour repartir encore.

Ainsi, l’on subira les conséquences de notre naïveté parce que dit-on : *Chaque peuple , a les dirigeants qu’il mérite.*

Le Rebelle du M23

Nous suivons de près la situation même les autorités semblent boucler les oreilles lorsque nous les disons des vérités du terrain.

Leurs intérêts sont ailleurs mais comme peuple, nous avons intérêt de rendre nos dirigeants redevables jusqu’à ce qu’ils répondent favorablement aux revendications du peuple congolais qui ne réclame pas trop.

*Seulement la Paix*

En lieu et place d’investir dans les Wazalendo prêts volontaires à combattre l’ennemi, le gouvernement congolais se fait le luxe de débloquer des millions à payer aux forces militaires étrangères qui ne combattent pas dont celles de la MONUSCO, l’EAC et maintenant la SADEC. Entre temps, les Wazalendo, manquent même à manger sur les lignes des fronts pourtant toujours engagés à défendre et combattre l’ennemi aux côtés des FARDC.

Dossier à suivre…

ÉCOSYSTÈME

Positive growth.

Nature, in the common sense, refers to essences unchanged by man; space, the air, the river, the leaf. Art is applied to the mixture of his will with the same things, as in a house, a canal, a statue, a picture.

But his operations taken together are so insignificant, a little chipping, baking, patching, and washing, that in an impression so grand as that of the world on the human mind, they do not vary the result.

Le soleil se couchant derrière une forêt dense.
Des éoliennes se tiennent sur une plaine herbeuse, avec un ciel bleu en arrière-plan.
Le soleil brille au dessus d’une crête donnant sur le bord de mer. Plus loin, une voiture est visible.

Sans doute n’avons-nous pas de questions à poser qui soient sans réponse. Nous devons faire confiance à la perfection de la création au point de croire que, quelle que soit la curiosité que l’ordre des choses a éveillée dans notre esprit, l’ordre des choses peut la satisfaire. La condition de chaque homme est une solution en hiéroglyphes aux questions qu’il poserait.

ATTAQUE CONTRE BUKAVU

D’après La Libre Afrique de ce 03 novembre 2021, « Les habitants de Bukavu se sont éveillés cette nuit au son de coups de feu. Vers minuit, des rebelles encore mal identifiés ont attaqué un dépôt d’armes des FARDC (armée congolaise) près du centre-ville. Depuis six heures du matin, des échanges de coups de feu ont lieu entre assaillants et militaires à leur poursuite. Les tirs étaient toujours audibles à 10H30 (heure d’Europe). »

« Selon deux sources à Bukavu de La Libre Afrique.be, un quotidien belge, les assaillants ont attaqué un dépôt d’armes des FARDC près du centre-ville, « au niveau de TP ». Ils se sont ensuite déplacés vers le quartier général de la Région militaire, à Ibanda, au centre-ville.

À Bukavu, une "attaque rebelle" qui pose bien des questions

Les rebelles capturés lors de l’affrontement avec les forces gouvernementales (photo la libre.be)

Place de l’indépendance, ils ont mis en berne tous les drapeaux du Congo qui flottent habituellement sur cette place centrale; ces bannières ont été rétablies dans la matinée par les forces loyalistes. Les assaillants ont hissé leur propre drapeau dans plusieurs endroits de la ville, portant un grand « ACN » rouge sur fond jaune au nom de « Action pour un Congo nouveau ».

« Selon une de nos sources, les présumés rebelles ont rencontré plusieurs militaires, qu’ils ont fait agenouiller pour les délester de leur arme, sans les abattre. Ils se déplaçaient en ville avec des mégaphones, se présentant en swahili – la langue régionale – comme des « wazalendo » (patriotes) et invitant la population à sortir des maisons pour les rejoindre. Ils assuraient mener un combat contre la mauvaise gouvernance du président Félix Tshisekedi, soulignant que les fonctionnaires n’étaient pas payés et que les parents avaient du mal à envoyer leurs enfants à l’école à cause de la crise économique.

Urgent : Bukavu semble retrouver son calme après l'attaque des rebelles,  conseil de sécurité en cours au gouvernorat... | Opinion Info
Tous les drapeaux de la place de l’Indépendance ont été mis en bernes et semble retrouver son calme habituel

Depuis six heures du matin, des heurts entre assaillants et militaires ont lieu. Les militaires les ont apparemment repoussés vers le sud de la ville, du côté de l’Institut supérieur pédagogique (ISP), du quartier Panzi, qui abrite l’hôpital du Dr Mukwege – actuellement soigné en Belgique – et dans les collines qui surplombent Panzi. Certains sont signalés à Ishigodobo, un village sur la route de Walungu, à une vingtaine de km de Bukavu.

On dispose actuellement de peu de renseignements sur les assaillants. Un officier de la Région militaire a évoqué un nouveau groupe armé qui serait basé vers Walungu et Bunyakiri. Selon une de nos sources, il y a une semaine, des étudiants de l’université de Bukavu avaient capturé trois hommes armés dans les taillis autour de leur établissement; ils avaient avoué avoir pour mission de préparer la prise de Bukavu. »

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi, 23 députés nationaux et sénateurs élus du Sud-Kivu condamnent l’attaque d’un groupe armé contre la ville de Bukavu la nuit de mardi à ce mercredi 03 novembre 2021. Ces parlementaires fustigent le déficit de coordination de la communication entre l’autorité politique et militaire sur ces événements.

Ils disent ne pas comprendre comment la première peut demander à la population de vaquer à ses occupations alors que l’autre demande à la même population de rester à la maison.

Lalibre.be /Topinfos

Éruption du Nyiragongo: Goma épargnée par la lave, les habitants inquiets des secousses

La coulée de lave descendue des flancs du volcan Nyiragongo, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), s’est immobilisée dimanche dans les faubourgs de Goma, épargnant de justesse la ville, où les habitants sont rentrés progressivement chez eux, inquiets notamment des nombreuses secousses sismiques.

Éruption du Nyiragongo en RDC : La lave du volcan aux abords de la ville de  Goma
RD Congo : les terrifiantes images de l’éruption du volcan Nyiragongo près de Gomamaxisciences.co

Après avoir fui par milliers l’éruption dans la nuit, « la majorité des gens sont rentrés ou sont en train de rentrer chez eux », a raconté un habitant. Ils gardent un oeil prudent sur l’imposante montagne dominant la ville, où aucune activité notable n’était constatée dans la soirée.

« Mais il reste les sinistrés qui n’ont plus de maisons. Ils ont tout perdu, ils restent là, par familles, coincés devant les boutiques le long des routes, ils sont très nombreux, des centaines de personnes… », selon ce témoin.

A la tombée de la nuit, ils étaient des centaines à s’apprêter à passer la nuit dans la rue, sur des matelas emportés dans leur fuite, regroupés par endroits par famille, village ou affinités. Apparemment sans avoir reçu d’aide humanitaire.

« L’urgence pour le moment est d’apporter l’assistance aux populations déplacées »

Une délégation forte de plusieurs ministres, venue de Kinshasa, est attendue tard dans la soirée à Goma, selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Après deux réunions d’urgence du gouvernement, qui « suit avec attention la situation », il a promis une « action plus énergique ». « L’urgence pour le moment est d’apporter l’assistance aux populations déplacées », a-t-il affirmé à la presse dimanche soir, annonçant au passage le retour à Kinshasa du président Félix Tshisekedi qui a interrompu une tournée européenne.

L’immense coulée de lave a cessé sa progression dans le courant de la nuit de samedi à dimanche dans le faubourg de Buhene, qui marque la limite nord-est de Goma.

« La ville a été épargnée », a déclaré dans la matinée le gouverneur militaire de la province, le général Constant Ndima.

De nombreuses habitations ont été englouties par la lave rocheuse et noirâtre, large de plusieurs centaines de mètres, semblable à un énorme chewing-gum de réglisse avalant tout sur son passage.

Des malheureux dont les maisons étaient partiellement noyées sous la lave, ont tenté pendant toute la journée de récupérer quelques maigres effets, arrosant avec une simple bassine d’eau la roche brûlante enserrant les parcelles.

« Les maisons bougent »

Des amas de tôles tordues par la fournaise jonchent ici et là la roche encore fumante, s’étendant à perte de vue. La lave s’est arrêtée à quelques encablures de l’aéroport de Goma.

Quinze personnes sont mortes: neuf personnes accidentées, deux calcinées, quatre prisonniers tués alors qu’ils tentaient de s’évader, a indiqué dimanche soir le porte-parole du gouvernement.

Éruption du Nyiragongo: évaluation des dégâts en cours, Tshisekedi rentre  d'Europe

Au total, 17 villages ont été touchés, la principale route de la région, reliant Goma au Nord de la province, et une ligne à haute tension ont été coupées, selon M. Muyaya, qui déploré « beaucoup de pertes de biens et de marchandises », rapporte l’AFP

Selon l’Unicef, « plus de 150 enfants ont été séparés de leurs familles et l’on craint que plus de 170 d’autres ne soient disparus ».

Les habitants des quartiers « en zone rouge », c’est à dire proches de la coulée de lave dans le Nord-Est de Goma, n’ont pas été autorisés à rentrer.

Au fil de la journée, les rues de Goma ont retrouvé leur animation habituelle, la population gardant un oeil sur le volcan. Mais des tremblements de terre, parfois très forts, ont secoué la ville à intervalles réguliers, se multipliant à un rythme inquiétant dans l’après-midi et jusqu’en début de soirée. Plusieurs de ces secousses ont été ressenties jusqu’à Kigali, la capitale du Rwanda voisin.

« Cela créé la psychose dans les populations, ce sont de grosses secousses, même les maisons en dur bougent », a raconté un témoin.

L’éruption samedi soir sur un flanc du volcan Nyiragongo a pris tout le monde de court, y compris les autorités, forcées d’ordonner l’évacuation de la ville.

Des dizaines de milliers de personnes ont fui vers le poste-frontière avec le Rwanda, tout proche, au sud de Goma, ou vers le Sud-Ouest, en direction de la région du Masisi.

Comme en 2002

Volcan Goma Banque d'image et photos - Alamy

La précédente éruption majeure du Nyiragongo, le 17 janvier 2002, avait fait une centaine de morts. L’éruption de ce samedi ressemble à bien des égards au scénario d’il y 19 ans.

Selon toujours l’AFP, samedi soir, deux coulées de lave sont descendues, l’une vers l’est, dans des zones habitées mais non urbaines, vers la frontière toute proche avec le Rwanda, et l’autre vers le sud, pour atteindre la limite de Goma dans la nuit.

Selon une source onusienne, citant un volcanologue, l’éruption de ce week-end « est exactement la même que celle de 2002 »: « aucun signe avant-coureur, seule la lave dans le cratère s’est vidée ».

La région de Goma est une zone d’intense activité volcanique, avec six volcans, dont le Nyiragongo et le Nyamuragira qui culminent respectivement à 3.470 et 3.058 mètres.

L’éruption la plus meurtrière du Nyiragongo, en 1977, avait fait plus de 600 morts.

Le Nyiragongo n’était plus surveillé depuis sept mois, faute de financements et de budget du gouvernement pour soutenir l’Observatoire de volcanologie locale, selon le directeur de cet organisme.

Par Justin KATIMWA AFP © 2021 AFP/Topinfos