Table-ronde de la jeunesse : « Le changement ne viendra pas sans votre implication directe » (Première ministre)

La Première ministre Judith Sumniwa TULUKA et la ministre de la Jeunesse et de l’éveil patriotique, Mme Noëlla Ayeganagato

L’implication directe des jeunes de la République démocratique du Congo à la transformation du pays a été rappelée mercredi, par la cheffe du Gouvernement, lors d’une table-ronde de la jeunesse à Kinshasa organisée à Kinshasa, nous rapporte l’ACP, dans sa livraison de ce jeudi 29/08/2024. . « Je recommande à la jeunesse congolaise de s’impliquer activement car, le changement ne viendra pas sans votre implication directe et votre détermination à transformer les paroles en actes », a déclaré la Première ministre Judith Sumniwa. « Ensemble, nous devons travailler afin que les idées qui vous émergent, soient mises en œuvre avec efficacité et exactitude en vue d’assurer le développement durable de la RDC. (…) Il est essentiel de faire un pas de plus », a ajouté la Cheffe du gouvernement qui représentait le Chef de l’Etat à ce grand rendez-vous organisé par le ministère de la Jeunesse. Mme Suminwa Tuluka a, en outre, invité les jeunes Congolais à enraciner une culture de paix et de toléranceà travers une éducation de qualité fondée sur l’éveil de la conscience. « Il est indéniable que la consolidation de la paix est un processus indissociable et indispensable au développement durable de notre pays. Il nous faut donc enraciner une culture de paix et de tolérance à travers une éducation de qualité fondée sur l’éveil de la conscience collective de la jeunesse congolaise », a-t-elle renchérit. Pour elle, le but de cette table-ronde est de permettre aux jeunes d’exprimer leurs idées et leurs préoccupations pour la construction d’un avenir de paix et de prospérité en RDC. Judith Sumniwa a évoqué le programme du gouvernement (PAG 2024- 2028) qui met un accent particulier sur l’insertion socio-économique des jeunes et leur établissement personnel, avant de les encourager à rejeter les antivaleurs telles que le népotisme, le tribalisme et la corruption, en s’engageant pour une culture de paix et de tolérance. La jeunesse congolaise, pilier et actrice du développement Pour sa part, Mme Noëlla Ayeganagato, ministre de la Jeunesse et éveil patriotique a soutenu que la jeunesse congolaise est à la fois pilier et actrice du développement. « Il est important de rappeler que les jeunes sont à la fois le pilier et le levier du développement de notre pays. Leurs compétences, accords et soutiens restent des atouts majeurs pour la disposition de la réussite et l’émergence d’une jeunesse prospère et épanouie », a-t-elle dit. Dans ce même ordre d’idées, Noella Ayeganagato a salué ce cadre d’échanges visant à accorder la parole aux jeunes de toutes les couches sociales. Elle a exhorté les partenaires acteurs de la paix et du développement, à apporter des solutions concrètes aux problèmes des jeunes et à soutenir de manière conséquente l’amélioration de leurs conditions socioéconomiques, leur encadrement patriotique et leur promotion dans l’éducation civique.

La campagne « Topesa Congo chance » saluée

La Première ministre Judith Sumniwa (3ème à d) et la ministre de la Jeunesse Noëlla Ayeganagato (3ème à g)

Par ailleurs, Mme Chantal Mulop, conseillère spéciale du Chef de l’Etat en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et la traite des personnes, a salué la campagne ‟ Topesa Congo chance”, une initiative lancée par la ministre de la Jeunesse qui vise à lutter contre les antivaleurs en République démocratique du Congo. « Le cabinet du Président de la République soutien ardemment le travail de Mme la ministre et promet l’accompagnement et la collaboration dans tous les secteurs où elle jugera utile afin de faire avancer la participation des jeunes aux instances décisionnelles pour l’amélioration du futur de notre jeunesse », a-t-elle fait savoir, avant d’inviter les partenaires à apporter leur soutien et accompagnement dans le but de promouvoir les compétences des jeunes. ACP/Topinfos

Mpox : plus de trois millions £ du Royaume-Uni pour la riposte en RDC

Le gouvernement anglais s’est engagé à apporter un financement de 3.1 millions de livres sterling (£) pour appuyer la riposte des épidémies telle que Mpox en République démocratique du Congé (RDC), a déclaré le ministre Britannique pour l’Afrique, lors de sa visite mardi à Kinshasa à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), peut-on lire dans l’ACP de ce mercredi, 21/082024.

« Aujourd’hui je suis très ravi de vous annoncer que le gouvernement anglais est engagé à donner jusqu’à 3.1 million de livres au nouveau partenariat avec l’UNICEF qui va appuyer le gouvernement congolais dans la riposte de ces épidémies, notamment le Mpox ’’ variole de singe’’ et le choléra », a annoncé Lord Ray Collinsof Highbury, ministre Britannique pour l’Afrique.

Photo de famille (ACP)

« Ce nouveau financement va accompagner les priorités telles que mises en exergue dans le Plan stratégique de riposte nationale pour le Mpox en RDC », a-t-il ajouté. Pour lui, ce financement va également booster la riposte nationale contre le Mpox en documentant la surveillance de la maladie et en sensibilisant les communautés locales en ce qui concerne le Mpox et va assurer aux patients d’avoir accès aux soins de santé et à l’alimentation pour lutter contre les infections. Il a souligné que cette maladie devient un défi global qui exige une action collective, notamment avec l’expertise et l’engagement des autorités congolaises et des partenaires. Le ministre Britannique pour l’Afrique en charge des affaires étrangères du Commonwealth et du développement, a salué le travail crucial réalisé par les scientifiques Congolais, jouant un rôle très vital en RDC dans leurs efforts pour tester et des nombreuses recherches des maladies infectieuses.

L’INRB pour des liens de collaboration avec les institutions des recherches

Par ailleurs, l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) souhaite vivement établir des liens de collaboration solide avec les institutions des recherches et des financements du Royaume-Uni, a déclaré le Dr Jean-Jacques Muyembe, directeur général de cet institut.

Il a fait savoir que cette visite est une opportunité de dialogue direct, qui a montré comment les chercheurs congolais, une fois placés dans des bonnes conditions, peuvent réaliser comme contribution nationale à la santé globale. Le Pr Muyembe, en outre, évoqué, les quatre perspectives de l’INRB, notamment la surveillance et l’investigation des maladies prioritaires à potentiel épidémique et pandémique, la formation et le recyclage des techniciens de laboratoire, la recherche médicale fondamentale et appliquée, avant de tracer un aperçu sur ses principales réalisations et sa date de construction en 1984 grâce à la coopération française.

Les trois intervenants lors du lancement du financement à la riposte du Mpox en RDC

Pour le Dr Romain Boyayi, représentant du ministre de la Santé, publique, Hygiène et Prévention, cet accord représente un jalon majeur pour améliorer la santé de chaque congolais et pour répondre à l’épidémie de Mpox qui est une préoccupation majeure non seulement au continent africain, spécialement en RDC. En RDC, 16.700 cas potentiels et 570 décès dus au Mpox ont été enregistrés depuis le début de l’année. Les provinces les plus touchées par cevirus sont l’Equateur, le Sud-Kivu,le Sud-Ubangi, le Sankuru, la Mongala et la Tshopo. Il s’agit d’une zoonose qui a comme symptômes les maux de tête, la fièvre, les douleurs musculaires et les éruptions cutanées et se transmet par le contact direct avec des fluides corporels d’un animal ou d’un être humain infecté et par des objets contaminés ainsi que par voie sexuelle. Le Mpox a été déclarée par l’OMS comme étant une urgence de santé publique de portée internationale (USPI) au sens du Règlement sanitaire internationale (2005- RSI), rappelle-t-on. ACP/TOPINFOS

Agression rwandaise : l’apport de l’Accord cadre d’Addis- Abeba dans le processus de Luanda évalué

Dans sa livraison de ce mercredi 21/05/2024, l’ACP signale que l’ap­port de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba dans le processus de Luanda pour la pacification de la République démo­cratique du Congo a été évalué mardi, lors d’une séance de travail au Méca­nisme national de suivi de cet accord, à Kinshasa.

« Nous avons fait l›état des lieux de l›Accord-cadre d’Addis-Abeba et ses perspectives et surtout l’apport de l’Accord-cadre notamment du Méca­nisme national de suivi de cet accord dans la gestion et les avancées éven­tuelles du processus de Luanda », a dé­claré le professeur Alphonse Ntumba Luaba, coordinateur du Mécanisme na­tional de suivi de l’Accord-cadre d’Ad­dis-Abeba. « Nous avons parlé de la situation sécuritaire et humanitaire dans la Région des Grands Lacs, spé­cialement en République démocratique du Congo, mais en rapport avec l’Ac­cord cadre d’Addis-Abeba », a-t-il dit à l’issue des échanges avec Emmanuel Cohet, envoyé spécial de la France pour la Région des Grands Lacs.

Les deux personnalités ont évalué la situa­tion sécuritaire et humanitaire dans la région des Grands Lacs, particulière­ment en République démocratique du Congo (RDC) en proie à une agression par un pays voisin de l’Est. Le profes­seur Alphonse Ntumba a affirmé le rôle joué par la France au Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à l’agression de la RDC par le Rwan­da. « La France figure parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies. La France pèse beaucoup dans l›élaboration et la formulation des Résolutions du Conseil de sécurité. S›il y a des évolu­tions, la France a aussi sa part, et nous en tant que Mécanisme national de suivi de l›Accord-cadre d›Addis-Abe­ba, nous ne pouvons qu›encourager la France », a souligné le coordinateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre.

Il a salué le passage de l’envoyé spécial de la République fran­çaise dans la région des Grands Lacs en RDC qui s’est imprégné également de l’évolution de l’Accord-cadre et voir dans quelle mesure la France pourrait contribuer davantage à la stabilisa­tion, à la sécurisation et au dévelop­pement de la coopération régionale. « La RDC est un pays comme on dit un pays solution, c›est aussi un pays à tout, et on voudrait voir nous comme la France, des populations Congolaises pouvoir vivre en paix, une paix durable, une paix perpétuelle, une paix défini­tive. Donc, nous partageons le même optimisme volontariste (…) nous de­vons avoir un optimisme énergique et déterminant, volontaire, et nous fixer des objectifs de reconquête de notre territoire, parce qu›après tout, la première responsabilité nous revient, les autres quelle que soit leur bonne volonté, ne peuvent que nous accom­pagner », a-t-il souligné. Emmanuel Cohet a été nommé nouvel Envoyé spécial de la France dans la région des Grands Lacs africains, dont l’une des missions sera de se pencher davantage sur la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.  ACP/Topinfos